A moi ! Tchouang-Tseu

« Ah, si je connaissais un homme qui oublie le langage, pour avoir à qui parler ! » (Merci   Jean-François  Billeter).
Tchouang-Tseu dit : « Il est facile de connaitre la voie, il est difficile de ne pas en parler. La connaître et ne pas en parler, c’est le moyen de rejoindre le Ciel. La connaître et en parler, c’est le moyen de rejoindre l’humain. Les anciens s’en tenaient au Ciel. »

Sans rejeter l’humain :

(Exergue) : Deux sans toi

La part du Ciel

 

Ni vide ni matériel au cœur de chacun, de toute évidence sans (autre) fondement (que lui-même), sans caractères.
Insaisissable à chercher, à connaître et reconnaître premier, plein cœur ;
« contemple en esprit ce qui est absence mais à quoi l’esprit donne ferme présence »,
« par le non-être saisissons son secret ».

Ainsi  tu le  connais,  « amonde »,  amont et  aval, premier et dernier, simple ravissant, silence sous la portée, or de la nuit dansé et chanté, source et reflet amoureux.